-44% Le deal à ne pas rater Samsung Galaxy M33 5G 6GB Ram 128 Go 5000 mAh Dual Sim € € Voir le deal NEW YORK CITY LIFE Archives Corbeille Bac de recyclagePartagez AuteurMessageInvité Empire State of MindInvité Sujet Never say Never L Mar 26 Oct - 1739 ♪ Never say Never ♪..Bilan de la journée petite déprime passagère, suivi d’une motivation inattendue. Tout avait commencé par son premier réveil dans sa toute nouvelle maison. Rapidement, il avait repassé en revu tous les lieux dans lesquels il avait vécu alors qu’il était dans la grande ville de New York. Dans un premier temps, son petit appartement vraiment trop petit. Le canapé de Liberty, bien agréable mais moyennement confortable. Et puis le lit de Loan, nettement plus douillet, plus chaud, plus agréable, le top du top, comme jamais on en trouve d’autre. Et puis, malheureusement, tout cela avait prit fin pour au final retrouvé un lit confortable dans une petite chambre, toujours chez Liberty. L’histoire aurait pu prendre fin ici, sauf que Liberty ayant un polichinelle dans le tiroir et un mariage en préparation, l’anglais n’avait pas pu continuer de vivre avec eux. Alors, il avait cherché et trouvé une petite maison à partager en collocation avec un inconnu Mason. Il avait une petite chambre au premier étage, assez grande, pleine de vide. Finalement, il n’avait pas accumulé des meubles comme tous les étudiants le fond, et ses objets étaient particulièrement peu nombreux, ce qui rendait toute sa nouvelle maison terriblement vide. Plus de poupées qui traînent dans tous les coins, plus de vêtements féminins, plus de bordel ambulant. Bref, un grand vide … ou presque un Mason organisé, calme et silencieux. Alors, quand c’est comme ça, le spleen vous prend et lorsqu’il prend l’anglais, forcement il repense aux pires épreuves de sa vie. Alors, il avait pensé à Leah, encore et encore, s’imaginait à quoi aurait pu ressembler sa vie si elle était toujours avec lui, et surtout avec eux. Alors, forcement, comme à chaque fois, il repensait à son couple avec Loan, et comme à chaque fois, il se reprenait ses erreurs en pleine figure. L’anglais s’était donc levé, et avait donc déprimé, devant un bol de céréale. Bonne journée bien puis, comme d’habitude, il s’était fait violence pour aller mieux. Parce que des jours sans rasage, et sans douche, il fallait que ça s’arrête. Alors, il avait lavé son bol, avait joué avec l’eau, n’avait pas bien rangé dans les placards volontairement, et était parti courir. Et une fois les baskets dehors, un peu d’air frais, et il était plein de bonnes intentions. Première étape, faire ce qu’il faisait souvent lorsqu’il venait tout juste de déprimer, voir sa fille. Sauf que comme d’habitude, il n’y allait pas les mains vides. D’habitude, il prenait des fleures, mais avec l’automne bien avancé, c’était comme éteindre un incendie avec une goûte d’eau. Du coup, il s’était dirigé dans une maison de décoration et avait acheté ces bougies si lourdes et qui prenait du temps à se consumer. Elle était blanche, et elle sentait la vanille, il en avait profité pour acheter quelque chose qui la protégerait du vent. Et enfin, il avait repris la course pour se rendre au près de sa fille. Rapidement, il poussa les grandes grilles qui grincent, et traversa les chemins de petits cailloux pour se rendre sur la tombe de sa petite princesse. La première fois, il avait été perdu, avait tourné en rond pendant des heures et des heures. Puis, il était revenu si souvent qu’à présent, il connaissait le chemin par cœur, il pouvait même le faire les yeux clos. Fixant le sol, il avançait d’un pas rapide dans les allées avant de voir que des pieds se trouvaient devant la stèle de sa fille. Son cœur ne fit qu’un bon, tout ne remontant il reconnu la silhouette mais fut rapidement étonné par la couleur des cheveux. La dernière fois qu’elle les avait blonds, c’était au début de sa grossesse. Elle était belle … Il s’éclaircit la gorge. Bonjour Loan… »Tout en s’approchant, il s’agenouilla pour allumer la bougie, en la protégeant au maximum du vent à l’aide d’une allumette. Un léger sourire, parce qu’il avait compris depuis quelques semaines, que la situation devait être dédramatisé. Tout en se relevant, il fit comme si ce n’était pas une situation angoissante et dramatique. Après tout, ils étaient deux adultes. Ca te va bien les cheveux blonds. Ca faisait longtemps … » Invité Empire State of MindInvité Sujet Re Never say Never L Mer 27 Oct - 002 Loan & JeffUne envie de se confier, de tout oublier ... C'est les raisons qui avait emmenées Loan ici aujourd'hui. Depuis quelques temps, elle avait prit cette habitude, celle de venir devant la stèle de sa fille et lui parler, de tout et de rien. Elle était bien consciente que tout cela était insignifiant, que Leah était partie depuis longtemps, pire qu'elle n'avait jamais eut la chance d'exister réellement, mais ça lui faisait du bien de simplement parler. Ne dit-on pas "meut comme une tombe" ? C'est aussi pour cela qu'elle venait ici, elle n'avait personne à qui parlé ou plutôt, elle ne voulait parler à personne. Expliquer à Maël qu'après trois mois, elle n'arrivait plus à vivre avec celui qui était à présent son mari? Certainement pas, Maël était aussi le meilleur ami de ce dit mari. Elle avait Allison qui gardait tout pour elle mais en fait, elle ne voulait pas que les gens prennent conscience de leur problème. En se mariant, elle avait su que peu y croyait et elle s'était promise de leur prouver le contraire, hors aujourd'hui elle était à deux doigts d'admettre qu'Enzo n'était pas pour elle, que tout le monde avait eut raison sur le fait qu'il redeviendrait celui qu'il avait toujours été. Si seulement cela se limité à l'ancien lui ... mais là elle avait hérité d'une version bien pire. Elle savait qu'au final, elle allait lutter pour se mariage parce qu'elle refusait d'admettre cet échec que par amour. Pas de conclusion hâtive, elle l'aimait, elle tenait à lui. Ce mariage avait eut une valeur à ses yeux et elle estimait avoir perdu bien assez, elle ne voulait pas perdre cela par dessus le reste. Perdre son temps avec Nathanaël n'était sans doute pas la meilleure solution mais c'est la seule qu'elle avait en ce moment. S'énerver sur lui, remettre en doute leur mariage et parler à sa fille ... Présente depuis plus de trente minutes, elle devait bien avouer que le temps sur New York c'était bien rafraichit et qu'en hiver, si elle voulait continuer à passer des heures ici, elle devrait doublement se couvrir. A chaque seconde, elle guettait l'arrivé de qui que ce soit. Elle ne voulait pas passer pour une névrosée parlant à une pierre même si c'est plus ou moins ce qu'elle était là. C'est d'ailleurs comme cela qu'elle remarqua Jeff dés son entrée dans l'allée. Stoppant toute parole, elle se contentait de regarder le sol. Quel gâchis ... Elle n'avait jamais voulu le reprocher à Enzo parce qu'au final, elle était la seule responsable de cet accident. Si seulement elle s'en était tenue à sa décision de ne plus lui adresser la parole, jamais cette journée ne se serait passée mais il avait fallu qu'elle arrange les choses, comme d'habitude. Qu'elle cherche à devenir amie avec lui ... Elle y avait tout perdu et n'avait même pas gardé cet ami puisqu'il était à présent plus que ça. Salut. » Détail, vous ne l'entendrez que très rarement dire bonjour. A croire qu'elle faisait un blocage sur ce mot qui pour elle était froid, distant. Elle avait l'impression de s'adresser à un professeur. Ne nous attardons pas sur ce mot. Elle lui adressais un petit sourire et l'observait déposer les bougies qu'il avait apporter pour leur fille. A part son flot de paroles, elle lui amenait rarement quelque chose. Elle avait autre fois déposer des doudous en tout genre mais chaque fois ceux ci disparaissait et au fond, sa présence était suffisante, ces doudous ne servait qu'à décorer, jusqu'à ce qu'il ne pleuve et qu'ils se détériorent. Un léger pincement au cœur à son simplement. Non en rapport avec lui mais plutôt en rapport avec Enzo qui en trois jours n'avait pas prit la peine de remarqué ce changement. Merci. J'avais envie d'un peu de changement ... » Haussant les épaules, elle reculait d'un pas. Loan n'avait pas l'intention de s'éterniser ici, elle y était dans le seul but de parler et elle préférait le faire seule. Peut-être que Jeff avait besoin de ce moment seul avec Leah lui aussi mais elle avait pourtant envie de mettre les choses aux clairs avec lui. Après tout depuis combien de temps ne s'adressaient-ils plus la parole? Huit mois ... Alors qu'il lui avait offert le plus beau cadeau qu'on pouvait faire à une femme. Elle devrait avoir 4 mois ... Ça passe tellement vite! »Une petite pause, avant de reprendre la parole. Elle ne voulait pas que ça tourne en drame, elle avait verser bien assez de larmes, le faisait encore par moment, mais pas aujourd'hui. Tu veux que je te laisse seul? Si ça te dit, on pourrait aller faire un tour, juste parler ... mais pas ici, il y a plus joyeux comme endroit ... Enfin après que tu aies fait ce que tu as à faire, je peux attendre à l'entrée si tu veux. Ou juste partir si tu n'a spas envie de parler ... » Invité Empire State of MindInvité Sujet Re Never say Never L Jeu 28 Oct - 1522 ♪ Never say Never ♪..Depuis des semaines qu’il venait quotidiennement ici, c’était la première fois qu’il tombait nez à nez avec la mère de sa fille. Son petit ange, avec un brin de tristesse, il observa ce cimetière, qui même s’il était consacré aux enfants lui semblait toujours terriblement grand et lugubre. Sa pauvre bougie s’était déjà éteinte. En se relevant, ses articulations avaient craqué. Jamais il n’aurait pensé trouvé Loan ici, c’était peu être ce pourquoi, il parlait sans amertumes, et sans reproches. Alors qu’ils auraient pu être là … Il n’avait pas compris pourquoi elle s’était mise en couple si rapidement avec Enzo et pourquoi elle avait été encore plus vite qu’avec Jeff … Mais, il ne la jugeait pas. L’épreuve qu’ils avaient vécu et qui les avaient séparé était si forte que les répercutions seraient toujours présente. Debout, il contempla le marbre pourtant beau mais atrocement triste. A chaque fois, ça lui faisait le même effet. Plongé dans ses pensés, il en sortit pour écouter la douce voix qui lui avait, avouons le, terriblement manqué de Loan. Je suis certain qu’elle aurait pu changer le monde. »Son but n’était pas de lancer un grand froid entre eux, bien au contraire. Un léger sourire s’inscrit sur ses traits légers et l’anglais continua à fixer le marbre froid en silence, admirant les gravures, se demandant comme à chaque fois, si de là où elle était, elle pouvait voir que son père tenait à elle, et à quel point il regrettait de ne pas avoir été là, au moment où il aurait du. Pas le temps pour les remords, Loan lui proposait de faire un tour pour parler et le londonien se sentait apte à suivre une conversation avec elle, il avait bien souvent travaillé là-dessus, et à présent, il était paré à chaque question qu’elle pouvait avoir, à chaque reproche … Et il l’espérait à chaque phrase d’espoir. D’un geste de tête, il approuva la demande de la jeune blonde. Debout, il recula après un dernier regard sur le marbre, et se dit qu’il repasserait demain, et après demain, et ainsi de suite … Non, t’inquiète … Je ne m’attendais pas à ce que tu veilles discuter avec moi. Mais j’en suis ravi. Enfin, je crois, c’est un peu étrange, mais c’est une bonne chose non ? »La maturité, c’est beau quand on grandit. Et à croire qu’ils avaient grandi. La torture, c’est bon pour les adolescents. La maturité, c’est pour les adultes, et évidement Loan, tout comme Jeff, avaient grandis, et étaient aptes à suivre une conversation, sans peine, larmes, mensonges et autres. Ca faisait du bien, l’anglais se sentait bien. Tellement bien que ses habitudes d’anglais de bonne éducation revenaient, et que sans s’en rendre compte, il avait préparé son bras, au cas où elle voudrait le prendre, même si au final, il doutait qu’elle le fasse. Qu’importe, le populaire prit les devant et s’avança dans l’allée pour rejoindre la principale. Un vent un peu frais vient faire tomber quelques feuilles annonçant le début de l’automne et la fin des beaux jours. Le regard dans le vide, il se permit de ne pas attendre d’avoir franchi les portes grinçantes du cimetière pour entamer une conversation. Comment vas-tu, ça fait longtemps qu’on ne s’est pas vu ? »Un léger pincement de lèvres, cette question pouvait paraitre anodine pour n’importe qui, mais pour eux, elles étaient lourdes de sens. Autrefois, Jeff lui posait trop souvent cette question, et puis du jour au lendemain, il n’avait plus posé cette question. Entre le trop et le pas assez, il savait à présent quand le demander, et pour débuter, ça pouvait être pas mal. Un nouveau vent un peu plus froid fit son apparition. Il ne savait pas si c’était l’ambiance que voulait le cimetière, mais un long frisson couru le long de sa colonne, et une légère chair de poule se montra sur son bras. A présent, l’anglais ouvrait les portes pour laisser sortir Loan, et une fois dehors, le soleil pointa son nez. Pas assez pour les réchauffer, mais assez pour laisser dessiner un large sourire sur le visage de l’anglais. D’ailleurs, sous ce soleil, Loan n’avait jamais autant paru aussi blonde. C’était con, mais prendre une photo en cet instant, ça aurait été magique. Au faite, devine qui va devenir le parrain du fils de Liby et Kienan ? » Invité Empire State of MindInvité Sujet Re Never say Never L Mar 9 Nov - 1907 Loan & JeffPeut-être que Leah aurait changé le monde, elle n'en saurait jamais rien mais une chose dont elle était certaine, c'est qu'elle aurait changer sa vie. La sienne, celle de Jeff. Celle d'Enzo & Brianna par conséquence ... Il n'y avait aucune comparaison à faire, le monde de Loan tournerait tout à fait autrement si sa princesse avait vu le jour. Il ne fallait pourtant pas vivre dans le passé, bien au contraire, il fallait avancer, elle ne pouvait pas se lever chaque jours en se demandant qu'aurait été sa vie à ce jour si elle était maman. Elle se contentait de lui adresser un léger sourire en guise de réponse avant de tourner les talons pour se diriger vers la sortie. Loan avait envie de lui parler parce qu'elle en était arrivé à un point de sa vie ou elle avait l'impression d'être sur une autre planète, loin des autres. Elle s'était éloignée volontairement mais l'envie de mettre une bonne fois les choses au clair pour lui retirer ce poids lourd qu'elle portait n'était sans doute pas une mauvaise chose. Elle n'était pas là pour lui sauter dans les bras, pour lui crier son amour ou lui demander de reprendre leur amitié là ou ils l'avaient laissés avant d'être en couple. Bien consciente que c'était sans doute impossible, elle leur en voulait sans doute encore beaucoup trop pour y arriver. Parce que oui, elle devait bien l'admettre si elle en voulait à Jeff, elle s'en voulait tout autant. Je ne m'attendais pas à en avoir envie non plus, mais en même temps je ne pensais pas te croiser ici alors ... enfin peu importe, j'ai envie qu'on mette les choses à plat une bonne fois pour toute. » "Vu que notre dernière conversation tu as préféré fuir une fois de plus et me planter au milieu d'un parc". Elle du faire un énorme effort pour garder ce qu'elle pensait pour elle. C'était là la vérité mais elle n'allait pas envenimer les choses avant même qu'ils ne commencent cette conversation qu'ils n'avaient jamais réussit à avoir. Peut-être qu'à présent, ils avaient fait un assez bon bout de chemin séparément pour accepter de s'écouter. Ou cette conversation se terminerait par un nouvel échec ... Au point ou elle en était, ce n'était pas comme s'ils avaient quelque chose à y perdre qu'elle essaye. Il n'était pas la personne avec qui elle allait vider son sac. Bien qu'elle aie toujours cherché à être sincère, il n'était pas son confident, rien de ce genre et répondre par un simple tout va très bien avec le sourire aux lèvres était une bonne chose. De toute façon, après ce qu'ils avaient pu traverser il y a quelques mois, ce qu'elle vivait actuellement était minime. Tout va bien ... et toi ? » Etait-ce si voyant qu'elle n'avait pas les yeux pétillant de bonheur? Qu'elle ne sautait pas de joie ? Sans doute ... mais en même temps, elle venait de se rendre sur la tombe de petite fille alors il n'y avait pas de quoi se poser des questions, tout irait sur le compte de Leah. Elle avait prit l'habitude de répondre que tout allait bien sans y ajouter " à part Leah ", sans même le sous entendre d'ailleurs. Elle se disait toujours qu'il y avait bien pire qu'elle dans la vie, que même si elle l'avait sentit bouger et vivre en elle, elle n'avait pas vécut avec elle alors que certaines mères gardaient la tête haute après avoir perdu un enfant. Il était temps de passer à autre chose, sans pour autant oublier. Elle le regardait avec un sourire en coin. Hum je ne sais pas ... » Roulant les yeux avec un sourire amusé, elle le regardait à nouveau. Demandé sur ce ton, tu ne laisses pas beaucoup de suspense en fait ! Félicitations parrain. » Simple détail mais Loan était réellement contente que Liby aie choisi Jeff, plutôt que son frère. Il était loin d'être le meilleur exemple a donner à un enfant en ce moment et puis Jeff se débrouillerait très bien, il n'y avait aucun soucis à se faire sur ce point. Elle ne savait pas vraiment s'ils avaient un point atterrissage, si Jeff pensait à aller s'asseoir à un café ou s'ils allaient continuer à parler en marchant simplement, elle décidait donc de se lancer puisque de toute façon, ils n'arriveraient pas longtemps à combler les blancs en parlant de la pluie et du bon temps. Je n'arrive pas à te pardonner ... J'ai essayé, vraiment ... mais même en te cherchant toutes les excuses du monde, je ne comprends pas pourquoi tu n'es pas venu? Je te rassure, je ne suis pas là pour te faire des reproches, j'ai juste envie de comprendre pourquoi, une bonne fois pour toute ... » Invité Empire State of MindInvité Sujet Re Never say Never L Jeu 11 Nov - 1730 ♪ Never say Never ♪..Jeff aimait particulièrement les conversations ponctuées par le beau temps et la pluie, parce qu’au moins dans ce genre de conversation, nous n’étions pas obligé de parler à cœur ouvert. Jusque là, l’anglais avait réussi à contenir la conversation à des banalités et tout semblait se passer pour le mieux. Du moins, c’était ce qu’il pensait jusqu’à ce que ce soit Blondie qui reprenne la conversation. L’espace de quelques minutes, il se figea sur place lorsque sa voix calme lui prononça ce qu’il redoutait le plus et ce qu’il aurait espéré jamais n’entendre. Silencieux, gêné par cette réflexion, Jeff se pinça les lèvres en se demandant comment il allait pouvoir ce sortir de cette situation des plus délicates ? Chose certaine, plus le silence s’installait et plus le londonien aurait du mal à s’expliquer. Grande inspiration, petit frottement de mains pour se réchauffer et se donner du courage, et le voilà essayant de formuler une réponse. Je … Je … Mince, tu es toujours aussi étonnante. »Voilà les quelques mots qui étaient sorti de sa bouche avec du mal. Il balbutiait comme un enfant qu’on venait de surprendre à faire une bêtise. Dans le fond, c’était un peu cela sauf qu’il n’avait plus quinze ans, et qu’il ne pouvait pas se cacher par des joues rouges de honte et une moue triste. Jeff avait grandit, il avait appris à assumer ses erreurs, et à réfléchir sur ses bêtises, mais pas encore à y trouver des réponses. Il en était bien loin. Pourtant, il savait que Loan était en droit des réclamer. Sans aucune préparation, il essaya d’improviser un semblant de réponse en se voulant le plus verdict possible. Alors qu’il allait ouvrir un nouveau vent froid et long vient se faire sentir, et fit frissonner le jeune étudiant. Un haussement d’épaule et une profonde inspiration plus tard, l’anglais essayer de répondre, cette fois ci sans passé pour un idiot. Parce que je serais passé pour un idiot … Surement. »Comme c’était étrange, ses pieds lui semblaient soudainement tellement attirant qu’il n’arrivait pas à détacher son regard de ces chaussures de courses, un peu tachée de boue. Tiens, il remarqua même un petit trou qui était en train de se faire sur la semelle. Autant cela lui avait fait plaisir de pouvoir regarder le visage de Loan sans y voir une douleur affligeante et un air triste, autant à présent, il n’osait même plus l’admirer, de peur d’y retrouver de la tristesse ou pire du mépris à son égard. Loan avait tous les droits du monde de lui en vouloir pour ne pas avoir été là et d’avoir joué aux abonnés absents. Pourtant, il savait qu’avec toutes les bonnes volontés du monde, il n’aurait jamais réussi à affronté que l’on referme ce trou devant lui, et dans l’état dans lequel il était à l’époque, il n’aurait surement pas supporté le choc émotionnel. En faite, quand on était à l’hôpital, et que tu voulais une pause. J’ai eu peur que pendant ce temps, tu te rendes compte que tout était de ma faute. C’est moi qui n’aimais pas cet enfant au début, je ne l’ai pas assez aimé, c’est à cause de moi qu’on nous l’a pas laissé. Alors je me suis dit qu’en sortant de ta vie directement, tu verrais que je te manque et tu verrais pas que c’était de ma faute. Je me suis planté, ma fierté en a pris un coup. J’avais perdu toutes les femmes de ma vie en 10 minutes. Si j’avais été là, ça aurait rendu tout ça trop officiel. »Dire tout ça tout haut lui avait réalisé à quel point son comportement relevait de l’égoïsme. Doucement, il releva ses yeux sur la jeune femme regardant ses chaussures puis son pantalon. Lentement mais surement il était arrivé à son blouson, puis les mèches de ses cheveux blonds à présent qui volait dans le vent qui s’évertuait à les emmêler. Les oreilles froides, il le sentait, et d’un geste de la main il lui désigna un petit salon de thé. Pendant qu’ils avaient parlé, ils avaient machinalement avancé pour ne pas se laisser congeler sur place par ce vent de plus en plus glacial. Grimpant sur le trottoir, il lui ouvrit la porte libre à elle de passer ou non. Mais si elle voulait avoir cette conversation tant attendue depuis des mois, il était peu être le temps de l’avoir. Et cette fois ci, le londonien ne prendrait pas la fuite. Croyez le ou non, il avait murit, et était prêt à assumer ses erreurs, même s’il ne semblait pas apte à la regarder dans les yeux pour le éducation aurait voulu qu’il répète qu’il était désolé, et qu’il présentait ses excuses. Mais son expérience personnelle lui avait également appris qu’il ne devait plus tout dévoiler à une seule femme ses sentiments comme ses craintes ses peurs et joies, parce qu’à chaque fois qu’un homme le faisait, ça lui revenait plus tard. Un léger regard vers son nez pour capter ce qui se rapprochait le plus de ses yeux, et il attendit quelques secondes pour savoir si elle était prête ou non à avoir cette conversation dans un endroit neutre et sans relations avec leur ancienne vie à deux. Invité Empire State of MindInvité Sujet Re Never say Never L Ven 26 Nov - 2102 Loan & JeffSans vouloir le prendre de court, ses phrases s'étaient enchainées les unes après les autres. Elle n'avait pas prit le temps d'y réfléchir, n'avait pas chercher à les prononcer de la meilleure manière qu'il soit, elle avait simplement dit ce qu'elle avait sur le cœur. Il n'y avait là que la vérité. Après ce qu'ils avaient vécut, elle n'avait pas envie de le détester. Il lui suffisait de penser aux mois passer ensembles pour voir en lui quelqu'un de bien mais le fait qu'il ne se soit pas présenté aux funérailles de Leah revenait chaque seconde à la charge dans l'esprit de Loan et dés lors, elle n'avait plus que de la haine à son égard. Désolée ... Je ne voulais pas te prendre de court. » Un sourcil arqué, son excuse n'était pas vraiment la meilleure, pas celle à laquelle elle s'attendait. Au fond, elle n'attendait rien puisqu'elle lui avait elle même cherché des excuses et elle n'en avait pas trouvé. Cette réponse là semblait pourtant sonné faux mais Loan ne voulait pas émettre de jugement si vite, c'est pourquoi elle se contentait de marché, attendant la suite de sa réponse. Un idiot? » furent les seuls mots qui sortirent de sa bouche, simplement pour l'encourager à continuer. Au fond, elle n'avait peut-être pas envie d'entendre ses mots. Si elle trouvait son excuse ridicule? Elle le détesterait jusque la fin de sa vie et les choses s'arrêteraient là mais autant en finir en ayant mit les le tout à plat. Elle pourrait arrêter de se torturer l'esprit là dessus, c'était déjà une bonne chose. Après tout la vie était assez compliquée sans qu'elle ne se répète les mêmes questions à longueur de journée. Muette, elle fixait la porte du salon de thé. Elle pouvait tout aussi bien continuer son chemin et rentré chez elle ... Personne ne la forçait à rentrer si ce n'était sa propre volonté. Doucement, elle pensait à quitter New York même si rien n'était décidé et si elle le faisait, elle ne voulait pas laisser des regrets derrière elle. Entrant, elle se déplaçait sur la droite ou elle avait repéré une table pour deux personnes libre. Elle déposait son manteau noir sur la chaise au moment ou la serveuse leur déposait la carte. Une fois assise, elle ne pouvait s'empêcher de frotter ses mains l'une contre l'autre, premièrement parce qu'elle avait froid et surtout pour s'occuper, gagner du temps puisqu'elle ne savait plus comment s'exprimer une fois en sa compagnie. Tu n'es pas responsable. J'aimerais me dire que personne ne l'est ... mais c'est pas le cas. Je t'ai manqué de respect, je t'ai trahis en passant cette après midi avec Enzo. Il ne se passait rien, on cherchait juste à retrouver notre complicité en tant qu'amis mais je savais que ça ne te plairait pas alors j'ai préféré te le cacher. T'as vu le résultat? Si je t'en avais parlé, d'une manière comme d'une autre tu aurais réussit à me convaincre de ne pas le voir et cette voiture ... il n'y aurait rien eut! Et ... me connaissant, tu aurais du savoir que je ne serais jamais revenue vers toi ... Tu m'a plantée à l'hôpital alors que t'étais le seul qui pouvait comprendre, j'ai eut l'impression que si tu étais resté jusque là avec moi, c'était uniquement pour Leah et que maintenant que je l'avais perdue, tu n'en avais plus rien à faire... » Agacée de voir que tout le monde s'en voulait, elle ne pouvait qu'admettre qu'elle était l'unique responsable. Après l'accident, Enzo n'avait cessé de lui répété que la faute lui revenait mais c'était faux, il avait juste chercher à passer du temps avec elle. Jeff n'avait strictement rien fait, elle était l'unique personne à avoir décidé de passer à cet endroit, cette après midi là. Une nouvelle fois, la serveuse revenait vers eux mais cette fois ci, elle attendait une commande de leur part, ce que Loan ne compris qu'après quelques secondes en la voyant postée devant elle sans le moindre mouvement. Un chocolat chaud, merci. » Elle n'était pas spécialement fan du thé mais heureusement, il y avait d'autre choses à la carte. Généralement, elle ne venait jamais dans ce genre de salon, elle avait simplement suivit les mouvements de Jeff et son invitation à entrer. Une fois la commande passée, elle reportait son attention sur lui. Le procès à lieu dans 4 semaines ... Pour l'accident. Tu n'es pas obligé de venir, tu n'étais pas présent, mon